Touristes en surnombre, prix exorbitants, centre historique bondé, la perle de l’Adriatique s’est transformée en machine à détrousser les visiteurs. Notre journaliste l’a visitée… et n’en est pas enchanté !
Avis aux agoraphobes !
De toutes les villes côtières européennes, Dubrovnik est certainement en tête des pièges à touristes. Le ton est donné dès que l’on franchit l’une des deux deux entrées perçant les remparts de cette ville-citadelle, construite en surplomb de l’Adriatique : le passage est divisé en deux par une corde tirée sur la longueur. A gauche, les touristes quittant la cité historique. A droite, ceux qui tentent d’y entrer. Il ne manque que des feux rouges à piétons !
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Dubrovnik attire grâce à la mer et à son architecture de toute beauté. Bien sûr, en 1991, lors du siège de la ville, des obus de mortier serbo-monténégrins sont tombés sur cette cité-forteresse. Mais, comme ce fut le cas, après le pilonnage (3000 boulets tirés) de la marine monténégrine en 1806, les Croates ont ressorti leurs truelles. Les dégâts ont été réparés. Aujourd’hui la ville donne le sentiment d’être dans son jus….