Quand un suspect se refuse à parler, de quels outils disposent les enquêteurs outre l’interrogatoire classique ? Sérum de vérité, détecteur de mensonge… Planet fait le point.
Nombreux sont ceux qui se demandent comment dans l’affaire Maëlys, les enquêteurs peuvent faire parler le suspect, Nordahl Lelandais. Ce dernier, mis en examen pour meurtre précédé d’un crime dans cette affaire continue de nier toute implication, tout comme dans le dossier Arthur Noyer pour lequel il est mis en examen pour assassinat. Sur les réseaux sociaux, beaucoup se demandent pourquoi les enquêteurs ne s’assurent pas qu’il dit la vérité en usant de méthodes peu conventionnelles et notamment le sérum de vérité.
Sérum de vérité et hypnose
Le terme sérum de vérité désigne en fait le thiopenthal, commercialisé sous le nom de penthotal, un puissant barbiturique. C’est un produit utilisé avant de pratiquer une anesthésie générale. Il amène une certaine somnolence et est d’ailleurs injecté aux condamnés à mort avant l’exécution de la sentence et l’injection fatale. La scopolamine peut également faire office de sérum de vérité et elle l’aurait d’ailleurs été pendant…