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Depuis les attaques terroristes survenues dans l’Aude vendredi, plusieurs personnalités politiques demandent des mesures contre les fichés S. Elles font bondir le Syndicat de la magistrature.

Après les attaques terroristes commises vendredi dans l’Aude par Radouane Lakdim, fiché S, plusieurs personnalités montent au créneau pour demander des mesures fermes. Manuel Valls, qui évaluait en 2016 à près de 20 000 le nombre de personnes fichées S a notamment demandé à ce que soit envisagée la rétention administrative sous l’autorité d’un juge. Chez LR, le patron Laurent Wauquiez a redemandé, depuis le siège de son parti, à ce que les personnes figurant sur ce fichier pour terrorisme soient internées. Le son de cloche est le même pour Marine Le Pen qui demande en plus à ce que ceux qui ne sont pas Français soient expulsés. 

Les fiches S sont utilisées par les services de surveillance français et se déploient sur une échelle allant de 1 à 16. Les degrés ne définissent pas la dangerosité de la personne fichés, mais les modalités de la surveillance. Pour le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, c’est un des premiers arguments qui empêche l’internement des…

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