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L’élue frontiste, qui est à l’origine de l’ouverture d’une enquête sur une vingtaine de collaborateurs d’eurodéputés, ne veut pas que le Front national soit le seul parti à pâtir de soupçons d’emplois fictifs.

Il y a quelques jours, Sophie Montel, député européen (FN), a jeté un pavé dans la mare. Après une enquête préliminaire, elle a divulgué une liste de 19 parlementaires européens français (tous bords confondus) en mars aux instances européennes qui vient de conduire à l’ouverture d’une enquête préliminaire du Parquet de Paris sur des soupçons d’emplois fictifs et de détournement de fonds, alors que les mêmes accusations visent actuellement le FN. 

« J’ai voulu dénoncer le deux poids deux mesures », proclame l’élue frontiste, suspectée avec 17 de ses collègues de détournement de fonds via l’emploi de son assistant parlementaire. L’Union européenne lui réclame ainsi 77 276 euros, sur le préjudice total estimé à 5 millions d’euros. « Durant la campagne présidentielle, Marine (Le Pen, ndlr) et les députés frontistes ont vécu un véritable acharnement judiciaire, qui a pollué d’ailleurs en partie l’élection présidentielle », fait-elle remarquer.

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