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Bruno Retailleau : le budget actuel est invotable pour la droite

Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a exprimé ce mardi sa position sur le projet de budget du gouvernement. Il estime que, dans l’état actuel, ce budget est « invotable pour la droite ». Il a affirmé que son parti « se battra pied à pied pour le rectifier ».

Dans un entretien accordé au Figaro, Retailleau précise que le projet de budget est « invotable pour la droite » et qu’il ne faut pas exclure « aucun débat, y compris celui de la censure ».

Il explique : « Je veux être très clair : en l’état, le projet de budget de l’exécutif est invotable par la droite, car le gouvernement veut faire payer aux Français les délires et les vieilles lunes socialistes pour s’acheter du temps ! »

Il ajoute que si la situation devait en rester là, Les Républicains voteraient contre le budget et n’hésiteraient pas à engager un débat sur une possible censure. Cependant, il affirme qu’il ne croit pas que cela arrivera, car les députés et sénateurs LR « ne laisseront pas faire » et « se battront pied à pied pour rectifier la copie ».

Un retour aux urnes évoqué comme une nécessité

Bruno Retailleau juge « terrible » le message envoyé par la suspension de la réforme des retraites, annoncée mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu. Il considère que cette décision complique encore plus l’examen du budget de la sécurité sociale.

Le président des LR se félicite d’avoir provoqué une rupture immédiate en quittant le gouvernement Lecornu 1, en désaccord avec sa composition. Il estime que l’épreuve politique actuelle pourrait conduire à un retour aux urnes.

Selon lui, « d’une façon ou d’une autre, le retour aux urnes s’imposera ». Il précise que ce sera au président de la République de décider si cela se fera par dissolution, démission ou référendum. Il ajoute toutefois ne pas vouloir soutenir l’idée de démission du président, qui, selon lui, « fragiliserait tous ses successeurs ».

Édouard Philippe, ancien Premier ministre, a récemment suggéré une élection présidentielle anticipée après l’adoption du budget, mais Retailleau ne partage pas cette position.

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