Manuela Gonzalez a été condamnée à 30 ans de réclusion en 2016 pour l’homicide de son mari, mais son passé qui lui a fait hériter de ce surnom. Deux des hommes qu’elle fréquentait ont été tués, trois ont été étrangement intoxiqués.
La veuve noire de l’Isère était en blanc. Lorsqu’elle arrive devant les juges en 2014, Manuela Gonzalez porte du blanc, ce qui détonne avec son surnom, que l’on connaît désormais bien plus que son nom. Au moment de faire face à la justice, Manuela Gonzalez est âgée de 54 ans et son histoire ressemble à un roman d’Émile Zola.
Avec ses cheveux bruns savamment coiffés et ses lunettes rouges, la monitrice d’autoécole est une quinquagénaire dans l’air du temps. Elle dit alors être une femme « comme tout le monde », mais les faits pour lesquels elle est jugée disent le contraire : son mari est mort dans un incendie volontaire il y a huit ans et elle est la principale suspecte. En tout, cinq hommes qu’elle a fréquentés – maris ou amants – sont morts ou ont failli perdre la vie dans d’étranges circonstances les 30 dernières années. « Je continue à dire que je suis innocente des faits qui me sont reprochés, et on sera là pour le démontrer », explique-t-elle alors,…