Chaque année, la lutte contre la fraude à l’impôt rapporte davantage à l’État. Capital a pu rencontrer certains des enquêteurs du fisc et détaille comment ils procèdent.
Plus rien ne leur échappe. Le fisc a récemment doté ses agents de nouveaux outils, de sorte à ce qu’ils puissent mieux surveiller les mouvements d’argents. « On brasse des centaines de millions de données pour détecter des incohérences, signes de probables fraudes. Et nos outils sont de plus en plus performants », s’amuse d’ailleurs l’un de ceux que https://www.capital.fr/votre-argent/les-armes-de-bercy-pour-nous-passer-lenvie-de-payer-au-noir-1370708 a pu rencontrer et questionner. Le nouveau « robot fiscal » de Bercy permet en effet « des ciblages de fraude toujours plus pertinent », rapporte pour sa part un « haut responsable de la DGFIP ».
Ces armes nouvelles dont le mensuel spécialisé en économie fait le récit sont en fait des « algorithmes ultrapuissants, bourrés d’intelligence artificielle ». Ils servent notamment à identifier le profil type d’un fraudeur, lequel sera ensuite utilisé pour reconnaître des cas de triche à l’impôt dans la vie réelle. En 2019,…