Le gouvernement a récemment revu l’utilité de la carte de paiement des demandeurs d’asile. La mesure, qui fait polémique, pourrait ne pas aider les étrangers qui arrivent sur le sol français. Explications.
« C’est une réforme qui a pour objectif de pourrir la vie des gens », assène sans hésitation le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS), Florent Gueguen. D’autres, comme Pierre Henry qui dirige France Terre d’Asile, pointent du doigt une « mesure technocratique à rebours des nécessités et de la réalité du terrain ». Il n’hésite d’ailleurs pas à parler de « la loi de l’emmerdement maximum ». Mais pourquoi ces patrons d’associations s’agacent-ils autant ? Parce que, souligne https://www.liberation.fr/france/2019/11/05/les-demandeurs-d-asile-bientot-a-cours-de-liquide_1761441, depuis le 5 novembre 2019, les demandeurs d’asile sont « à court de liquide ». Le gouvernement a revu les fonctionnalités de la carte de paiement dont bénéficient celles et ceux qui demandent l’asile en France. Ils ne peuvent plus s’en servir pour retirer de l’argent.
Cette carte de paiement, qui a fait l’objet de très nombreuses intox en provenance de l’extrême…