En France, le délai de prescription pour un crime est de vingt ans. Comment expliquer qu’elle ne s’applique pas dans le cas du meurtre de Grégory Villemin, dont les faits remontent à 1984 ?
Mystères, rebondissements et fausses pistes. Voici de quoi est composée l’enquête pour le meurtre de Grégory Villemin, dont les faits remontent aujourd’hui à plus de 36 ans. Le 16 octobre 1984, cet enfant de quatre ans disparaît avant d’être retrouvé dans de tragiques circonstances : sans vie, pieds et mains liés, dans une rivière des Vosges. Cette affaire, tristement célèbre en France, n’a jamais été résolue. Si de nombreux proches de la victime ont été interpellés, mis en examen ou encore soupçonnés, aucun n’a jamais été condamné pour le meurtre de l’enfant.
À l’époque du meurtre de Grégory Villemin, le délai de prescription pour un crime était de dix ans. Pour rappel, le délai prescription est « le temps dont dispose la justice pour engager des poursuites à l’encontre de l’auteur d’une infraction », selon une définition très juste du …