Je m’appelle Hanna*, j’ai 32 ans et je suis assistante sociale à Nice. Depuis trois ans, je n’ai plus de relation intime avec mon conjoint.
« Dans ces cas-là, on se met à penser au pire »
La première fois que nous avons voulu refaire l’amour, c’était deux mois après la naissance de notre premier enfant. Ce jour-là, je me suis rendu compte que la pénétration serait impossible : j’étais bloquée et mon vagin complètement fermé.
Sur le moment, cela ne m’a pas préoccupée plus que ça car nous avions beaucoup de choses en tête et que notre quotidien était bouleversé par l’arrivée du bébé. Mais lorsque nous avons tenté une nouvelle approche, rien n’avait changé. C’était toujours aussi douloureux.
J’ai décidé de prendre rendez-vous avec un gynécologue pour qu’il vérifie que je n’avais rien d’anormal. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Dans ces cas-là, on se met à penser au pire, à une maladie grave. On se dit : « J’ai un cancer ».
« On continue de s’embrasser, de se toucher, de se faire des câlins »
Je me souviens que le médecin s’est montré très doux, très compréhensif. Il m’a examinée et m’…