INTERVIEW. Maintes fois ministre, elle a failli ravir l’Elysée en 2007. Aujourd’hui, Ségolène Royal espère encore faire la synthèse d’une certaine gauche et reprendre là où elle s’était arrêtée.
« Le bon signal des municipales, c’est que l’écologie s’ancre à gauche. Les écologistes connaissent mon travail », lançait Ségolène Royal, au lendemain de la vague verte qui a déferlé sur l’Hexagone et conquis plusieurs des métropoles de France. L’ancienne candidate socialiste, battue en 2007 par Nicolas Sarkozy, est en effet comptable pour partie de la situation actuelle puisqu’elle a plusieurs fois été aux manettes, rappelle https://www.20minutes.fr/politique/2726523-20200225-segolene-royal-assure-france-irait-mieux-si-place-emmanuel-macron. Elle fut, en effet, ministre de l’Environnement et de l’Ecologie dans les gouvernements Valls et Cazeneuve, certes, mais aussi Bérégovoy. Elle a aussi occupé, un temps, la fonction d’ambassadrice des pôles et gouverné la région Poitou-Charentes dix ans durant, « avec les socialistes, les écologistes, les centristes ». « J’ai démontré que ça pouvait fonctionner », estime-t-elle d’ailleurs.
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