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INTERVIEW. Venue des États-Unis, l’expression s’est invitée dans le débat public en France et suscite la controverse. Gwénaële Calvès, professeure de droit public, explique ce qui se cache derrière le terme de « privilège blanc ».

L’expression a été utilisée jusque dans la classe politique. Mercredi 17 juin, https://www.planet.fr/politique-melenchon-hollande-royal-qui-a-gauche-se-prepare-pour-2022.2008507.29334.html?xtor=SEC-63 a critiqué la notion de « privilège blanc », affirmant que les personnes qui l’utilisent « n’ont jamais vu un blanc pauvre ». La notion n’est pas nouvelle, mais est revenue dans le débat avec les manifestations contre les violences policières, des deux côtés de l’Atlantique. Dans une lettre publique relayée par France Inter au mois de juin, Virginie Despentes la remettait en avant, écrivant : « Le privilège, c’est avoir le choix d’y penser, ou pas. Je ne peux pas oublier que je suis une femme. Mais je peux oublier que je suis blanche. Ça, c’est être blanche. Y penser, ou ne pas y penser, selon l’humeur ». L’expression est pourtant loin de faire l’unanimité. Dans une tribune publiée par…

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