Compte tenu de la politique du gouvernement brésilien, le pays pourrait devenir un nouveau foyer de l’épidémie. Pour le président Jair Bolsonaro, le coronavirus ne nécessite aucune mesure de confinement.
Ce n’est rien d’autre qu’une « petite grippe ». Jair Bolsonaro, le président du Brésil, fait partie de ces chefs d’Etat qui minimisent l’impact de la maladie, indique http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-le-bresil-nouvelle-bombe-a-retardement-de-la-planete-01-04-2020-8292099.php. Si certains, comme Rodrigo Duterte, appliquent des confinements bien trop durs et ordonnent à leurs policiers de tirer à vue, d’autres préfèrent privilégier l’activité économique du pays. « Le Brésil ne peut pas s’arrêter », fait cependant valoir son chef d’Etat dans une vidéo officielle diffusée sur les réseaux sociaux. Et ce, quoiqu’il en coûte.
Pour l’heure et au vu des statistiques connues, force est de constater que le Brésil n’est pas encore le pays le plus touché. Le mardi 31 mars, l’Institut Oswald-Cruz dénombrait 5 717 cas et 201 morts. Mais faute de mesure ces chiffres pourraient bientôt exploser, s’inquiètent les chercheurs brésiliens, contactés par le…