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INTERVIEW. De nombreuses zones d’ombre demeurent autour de la mort d’Elisa Pilarski. Les chasseurs présents ce jour-là se disent « sereins » quant aux résultats des analyses génétiques effectuées sur leurs chiens. Un d’entre eux revient sur le déroulé de la chasse à courre du 16 novembre.

Deux mois après la mort d’Elisa Pilarski, dont le corps a été retrouvé mordu par des chiens dans une forêt de l’Aisne, les chiens impliqués n’ont toujours pas été retrouvés. Une chasse à courre avait lieu dans la forêt de Retz au moment de la mort de la jeune femme, qui était enceinte de six mois. Très vite, les soupçons se sont tournés vers les chiens de l’équipage, dont une vingtaine participaient à la chasse ce jour-là. Pourtant, les chasseurs sont formels : leurs animaux ne peuvent pas être impliqués. Selon les résultats de l’autopsie, Elisa Pilarski a été tuée entre 13 heures et 13h30 et son décès « a pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête ». Fin novembre, le procureur de la République de Soissons précisait que ces blessures étaient à la fois « ante-mortem » et « post-mortem ».

Mort d’Elisa Pilarski : pour les chasseurs, « l’horaire ne correspond pas »

Ce laps de temps d’une demi-…

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