Le quinquennat connaît bien des ennemis. Certains candidats à la présidentielle ont d’ores et déjà annoncé qu’ils souhaitaient y mettre fin. C’est que ce mode de gouvernance n’est pas sans cumuler les défauts…
Il s’inquiète du « risque d’américanisation du système ». Xavier Bertrand n’est pas le premier à se faire l’ennemi du quinquennat, quand bien même il fait parti de ces élus qui – en septembre 2000 – ont voté la réforme du septennat rappelle https://www.lefigaro.fr/politique/xavier-bertrand-plaide-pour-un-mandat-de-six-ans-non-renouvelable-contre-le-poison-du-quinquennat-20200923. Aujourd’hui, il voit au nouveau système de gouvernance un certain nombre de défauts qu’il n’avait peut-être pas envisagés auparavant… Au premier rang desquels, « l’obsession de la réélection ».
Pour le président de la région des Hauts-de-France, qui a rendu sa carte Les Républicains à la suite de certains choix politiques de Laurent Wauquiez, il est urgent de sortir enfin « du climat français actuel de campagne électorale permanente où chaque année ou presque il y a des élections ». Et lui d’estimer qu’il est tant de retrouver une nouvelle « obsession », note encore…