Les membres du gouvernement et de la majorité ont beau assurer que le départ de Gérard Collomb n’est pas une « crise politique », il n’envoie toutefois pas un message positif. Décryptage.
Démission de Gérard Collomb : l’image d’Emmanuel Macron écornée
« Tu quoque mi patrem ». Les ministres et les relais habituels de la majorité ont beau marteler qu’il n’y a pas de « crise politique », la rentrée d’Emmanuel Macron se parachève sur une note plutôt Gergovie qu’Alésia. Gérard Collomb a quitté ce mercredi matin le ministère de l’Intérieur après une passation de pouvoir particulièrement froide avec le Premier ministre Edouard Philippe. Cette cérémonie express et sans saveur, si ce n’est celle d’une inimitié ancienne, a fait suite à deux jours de « vaudeville » comme aime déjà à les qualifier l’opposition.
Lundi, plusieurs médias apprennent que Gérard Collomb a remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron qui, en retour, lui réitère sa confiance. Le lendemain, le Lyonnais enfonce le clou, cette fois le président le laisse partir. Ces 48 heures qui feront les choux gras des experts en communication politique pendant plusieurs années affaiblissent cependant…