INTERVIEW. Deux mois après la disparition de Delphine Jubillar, quelles sont les pistes qui laissent espérer « une fin heureuse » ? Marjorie Sueur, criminologue et psychologue clinicienne, nous éclaire sur les possibilités de retrouver la disparue en vie.
L’espoir d’une fin heureuse subsiste. Plus de deux mois après la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines (Tarn), l’enquête continue. Rappelez-vous de cette nuit de décembre, quand une mère de famille quitte mystérieusement son domicile sans laisser de traces. Vêtue de sa doudoune blanche et munie de son téléphone portable, l’infirmière de 33 ans ne laisse pas le moindre indice derrière elle. Elle disparait, purement et simplement. Face à une telle énigme, les enquêteurs sont désarmés. Équipes cynophiles, fouilles des points d’eau alentours, battues citoyennes… Ils ont tout essayé, en vain.
Si la piste criminelle est aujourd’hui privilégiée, les preuves sont minces, voire inexistantes. Marjorie Sueur, criminologue et psychologue clinicienne, nous éclaire sur les possibilités de retrouver la disparue en vie. Elle énumère, avant tout, les trois éléments qui justifient de garder un tel espoir : « Le premier est l’absence de…