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Six mois après la disparition de Delphine Jubillar, l’enquête semble au point mort. La piste d’un départ volontaire est-elle encore envisageable, alors qu’une information judiciaire est ouverte pour enlèvement et séquestration ? Aux prémices de l’enquête, son oncle évoquait un « grand ras-le-bol ». On fait le point.

Six mois après la disparition de Delphine Jubillar, l’enquête semble au point mort. Cette femme de 33 ans, volatilisée mystérieusement la nuit du 15 au 16 décembre 2020, demeure introuvable. À Cagnac-les-Mines, village tarnais de 3 000 âmes, la tristesse et l’inquiétude continuent de faire la loi. Infirmière à Albi, la disparue est décrite partout comme une femme dévouée, conviviale et généreuse. Nul ne comprend qui aurait voulu du mal à Delphine, ni pourquoi elle aurait voulu tout quitter.

Pourtant, les enquêteurs semblent se plier en quatre pour trouver le fin mot de l’histoire. Mauvaise rencontre, suicide, dispute conjugale, départ volontaire… Toutes les pistes ont été explorées, jusque l’ouverture d’une information judiciaire pour l’enlèvement et la séquestration de la trentenaire. En outre, de nombreux témoins ont été auditionnés dans le cadre de l’affaire : le mari de la disparue, Cédric Jubillar, mais aussi ses…

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