Ce dimanche soir, le deuxième tour des élections territoriales en Corse a porté la coalition de Gilles Simeoni en tête avec 56,6% des voix. Que demande cette liste nationaliste ?
Loin devant les candidats de La République En Marche et Les Républicains, c’est le duo Gilles Simeoni (autonomiste) et Jean-Guy Talamoni (indépendantiste), à la tête de la liste Pé a Corsica, qui s’est imposé hier en Corse pour le deuxième tour des élections territoriales, un scrutin qui permet d’élire les 63 conseillers de l’Assemblée de Corse et le conseil exécutif. Cette coalition l’a emporté avec 56,5% des suffrages, et dispose donc de 41 sièges à l’Assemblée et 11 au conseil, un score confortable pour faire remonter ses revendications jusqu’à Paris.
Langue et plus d’autonomie
La premières des exigences : la reconnaissance juridique du « peuple corse » et de sa langue. Les deux hommes à la tête de la liste souhaitent que la langue corse soit coofficielle, c’est-à-dire qu’elle ait le même statut que le français sur l’île de Beauté. Même si cela est déjà actée depuis 2013, comme le rappelle…