Le ton est monté mardi soir entre le procureur de Grenoble et le directeur de la gendarmerie nationale. Ce dernier a même dénoncé des « accusation péremptoires et scandaleuses » tandis que le premier a fait un parallèle avec l’affaire Grégory. Mais que se passe-t-il ?
L’affaire Maëlys connaît une crise. En effet, le directeur de la gendarmerie nationale n’a pas du tout apprécié les accusations portées par le procureur de Grenoble à l’encontre de ses équipes. Et il l’a fait savoir. En cause : le fait que le magistrat a ouvert mardi une enquête pour « violation du secret de l’instruction ». Celui-ci reproche en effet aux gendarmes chargés d’enquêter sur la disparition de la fillette de neuf ans d’avoir trop parlé à la presse. Ces discussions auraient notamment empêché le procureur de surprendre Nordhal L., le prinicpal suspect, en lui révélant qu’une photo prise par des caméras de vidéosurveillance montre une forme blanche à l’avant de son véhicule le soir de la disparition de Maëlys, laquelle portait justement une robe blanche ce jour-là. Le procureur misait sur cette annonce et sur l’effet de surprise pour tenter de prendre suspect au dépourvu et ainsi obtenir des informations de sa part. Malheureusement pour lui, l’information a fuité…