Les recherches ont été arrêtées jeudi après-midi dans le massif de la Chartreuse à côté de Saint Franc après que la quasi-totalité du squelette de la Maëlys a été retrouvée. Les analyses vont commencer et le corps devrait parler.
Comme le confiait Jean-Marc Bloch, ancien directeur de la SRPJ de Versailles, à Planet, au début de l’affaire Maëlys de Araujo, retrouver le corps c’est primordial dans une enquête comme celle-ci. C’est désormais chose faite puisque les recherches entamées mercredi se sont terminées jeudi soir, après que le parquet a annoncé que la quasi-totalité du squelette de la fillette avait été retrouvé. Sur place, dans un ravin escarpé du massif de la Chartreuse, près de Saint Franc, ils ont également mis la main sur une de ses sandales et sa robe blanche.
Les experts scientifiques de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) de Pontoise vont désormais tenter de faire parlers les ossements au cours des prochaines semaines, malgré un squelette jugé dégradé. Ils ne pourront pas, notamment, « établir si la fillette a été victime de violences ou d’abus sexuels », explique Charles Agostini, médecin légiste de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, à…