Rarement mis en avant, ils ont pourtant un rôle capital dans la résolution des enquêtes… Il s’agit des enquêteurs de l’IRCGN, un service mêlant techniques policières et savoir-faire scientifique de pointe.
IRCGN. Derrière cet acronyme qui sonne comme un service qu’on aurait oublié dans le millefeuille du service public se cache l’Institut de recherche criminel de la gendarmerie nationale, basé à Pontoise depuis 2015. Il s’agit d’un laboratoire français de police spécialisé en sciences forensiques et rattaché au pôle judiciaire de la Gendarmerie. Sur le papier, la description a de quoi laisser coi mais dans les faits, il s’agit d’un institut qui a pris en quelques années une importance capitale pour mener à bien des enquêtes. L’autopsie du squelette de Maëlys, la fillette tuée par Nordahl Lelandais ? C’est eux. La trace de sang dans le coffre de ce dernier ? Encore eux. L’analyse de la scène du drame de Millas ? Encore eux. Aujourd’hui, la preuve scientifique est celle qui permet presque plus que toutes les autres de faire avancer les affaires.
Les chiffres présentés dans le bilan de l’IRCGN sur l’année 2017, publié fin mars, ne disent pas autre chose. Les quelques 250…