Réaction de Clémence Guetté face aux appels au vote « tout sauf LFI »
Le mercredi 3 décembre, Laurent Wauquiez, président des députés Les Républicains, a déclaré que son parti encouragerait ses électeurs à voter « tout sauf LFI » lors du second tour des élections municipales de mars 2026.
En réponse, la députée insoumise Clémence Guetté a vivement critiqué ces propos sur BFMTV. Selon elle, cette position constitue une « faute politique » et une « faute historique ».
Elle estime que cette attitude revient à favoriser l’extrême droite et à briser le principe du barrage républicain contre le Rassemblement national.
Clémence Guetté a expliqué que, selon elle, ces propos illustrent un changement politique en cours. Elle pense que les élections municipales de 2026 seront « la dernière étape » d’une alliance de la droite, qui a autrefois été républicaine et même gaulliste, mais qui aujourd’hui semble se rapprocher de l’extrême droite.
Une tendance à l’union des droites
La députée du Val-de-Marne a souligné que cette évolution pourrait ouvrir la voie à une acceptation de l’union avec le Rassemblement national, même dans un électorat traditionnellement réticent à cette alliance.
Elle a évoqué un exemple récent pour illustrer cette tendance : la candidate de la droite et du centre à Marseille, Martine Vassal, a déclaré que l’extrême droite faisait preuve d’un « amateurisme complet » lors de ses déclarations sur Sud Radio le 1er décembre, tout en laissant entendre qu’un accord au second tour pourrait être possible.
Martine Vassal a par la suite tenté de clarifier ses propos sur X, en affirmant qu’il n’était pas question d’une alliance avec l’extrême droite. Cependant, selon Clémence Guetté, cette déclaration témoigne d’une ouverture à l’idée d’union.
La députée pense que cette évolution pourrait faire évoluer l’acceptabilité de cette alliance dans l’électorat de droite, qui, dans le passé, résistait encore à une telle association.
Une critique des positions de Laurent Wauquiez
Depuis plusieurs semaines, Laurent Wauquiez a régulièrement ciblé La France insoumise, qu’il a qualifiée de « premier danger pour la République ».
Il avait déjà accusé sur BFMTV, en mai dernier, les insoumis de minimiser l’antisémitisme et de flirt avec le communautarisme islamiste.














