Examen du budget de l’État à l’Assemblée nationale
Ce mercredi 29 octobre, l’Assemblée nationale poursuit l’examen du projet de budget de l’État. Les débats portent notamment sur la taxe Gafam, qui cible les grandes entreprises du secteur technologique.
Les députés ont voté en faveur d’un doublement de cette taxe, passant de 3 % à 6 %. Cette décision va à l’encontre de l’avis du gouvernement, qui craignait des rétorsions de la part des États-Unis.
Par ailleurs, la taxe Zucman, qui concerne la fiscalité des hauts patrimoines, n’a pas encore été discutée mais doit l’être d’ici la fin de la semaine. Les socialistes ont indiqué qu’un refus du gouvernement de la mettre en place pourrait entraîner une censure.
Les déclarations de Bruno Retailleau
Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Bruno Retailleau, a exprimé ses positions sur plusieurs sujets. Il a souhaité que le président Emmanuel Macron démissionne, tout en précisant qu’il ne lui demandait pas directement. Selon lui, un retour aux urnes est inévitable. Il évoque trois moyens : la démission, la dissolution ou un référendum.
Il a aussi critiqué la suspension de la réforme des retraites et l’abandon du recours au 49.3, estimant que cela montre que le Parti socialiste contrôle désormais le gouvernement.
Bruno Retailleau dénonce également ce qu’il qualifie de « folie fiscale » dans le budget présenté. Selon lui, le texte est de moins en moins votable à cause d’une taxation excessive, qu’il juge sans précédent. Il insiste sur la nécessité de réduire les dépenses plutôt que d’augmenter les impôts.
Le déroulement des discussions parlementaires
Hier, 365 amendements ont été examinés par les députés, selon nos sources. Parmi eux, la proposition d’une taxe de 26 milliards d’euros sur les multinationales et le doublement de la taxe Gafam. Il reste encore 2 780 amendements à étudier avant la validation finale du texte.
Les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale, notamment sur la question de la justice fiscale. La taxe Zucman, qui concerne la taxation des hauts patrimoines, sera probablement discutée vendredi. Olivier Faure, leader du Parti socialiste, a averti que le refus du gouvernement de la mettre en œuvre pourrait entraîner une censure.














