Après plusieurs semaines de grève et de manifestations, les forces de police cherchent dorénavant à « recontextualiser » les images de la violence qu’elles emploient. Une façon de relégitimer son application. Mais pourquoi les gardiens de la paix pourraient-ils se permettre d’être plus brutaux que les autres ?
« La violence ne conduit à rien, la violence est une impasse, la violence est une injustice », condamnait récemment Jean-Pierre Raffarin dans les colonnes du https://www.lefigaro.fr/politique/violences-raffarin-pointe-la-responsabilite-des-elus-qui-devraient-faire-attention-a-leur-comportement-20200116, visiblement fatigué par certaines des images brutales qui circulent sur les réseaux sociaux, après deux mois de grève, accompagnée de manifestations et donc mécaniquement de conflits entre les forces de l’ordre et les opposants à la https://www.planet.fr/retraite-reforme-des-retraites-2019-ce-qui-est-prevu-pour-la-future-retraite-macron.1921925.687329.html?xtor=SEC-63.
Peu de temps après le début du mouvement social, les forces de l’ordre se sont attelées à « recontextualiser » cette violence, s’estimant avant tout victimes plutôt qu’actrices. « Désolidarisez-vous des groupes violents », insiste d’ailleurs la préfecture…