Parfois abusif, parfois discret, le placement produit est devenu incontournable au cinéma. Il est surtout le résultat d’un échange de bons procédés entre les marques et les productions.
Ce n’est pas le plus grand des films, ni le meilleur de la série, mais ça n’a pas empêché le septième opus de la saga Fast and Furious de prendre des airs d’événement dans lequel il fallait à tout prix se montrer. D’après le site américain http://www.brandchannel.com/ qui publie chaque année un classement des meilleurs et des pires placements de produits du cinéma américain, le film d’action compte 48 apparitions de marques à l’écran. Soit en moyenne une toutes les cinq minutes. Un record pulvérisé. Et on ne parle pas que de logos de bolides : les bières Corona, l’équipementier Under Armour, les boissons énergisantes Monster, entre autres, se sont aussi joints à la fête, ce qui a fait du film le lauréat logique des Brandcameo Product Placement Awards 2016. Côté compagnies, c’est Mercedes qui l’a emporté, en plaçant son logo dans neuf des 31 plus gros succès de l’année. Mark Wahlberg, lui, a fait encore plus fort. Dans l’adaptation…