Deux suspects impliqués dans le cambriolage du musée du Louvre à Paris ont été arrêtés ce samedi 25 octobre. Leur arrestation intervient près d’une semaine après le vol spectaculaire, considéré comme l’un des plus importants de ces dernières années.
Selon BFMTV, l’un des suspects a été identifié grâce à de l’ADN trouvé sur les lieux du crime. La police scientifique a analysé plusieurs traces pour atteindre cette conclusion.
La collecte de preuves sur place
Après le vol, la police est rapidement intervenue et a passé de nombreuses heures à examiner le site. La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a indiqué que plus de 150 prélèvements avaient été réalisés, comprenant des traces ADN, papillaires et autres, sur différents objets laissés par les cambrioleurs.
Les traces ADN étaient notamment présentes sur des objets abandonnés par les suspects, comme un casque, un talkie-walkie, un gilet jaune ou encore deux disqueuses.
Analyse et identification
Les traces ADN récoltées ont ensuite été envoyées en laboratoire. Leur analyse a permis d’obtenir le profil génétique précis d’un individu, ce qui a conduit à l’arrestation de l’un des suspects. Ce dernier, ainsi que le second, ont tous deux une trentaine d’années et sont originaires d’Aubervilliers.
Leurs rôles exacts lors du cambriolage restent à préciser, mais ils sont considérés comme les principaux suspects par les enquêteurs.
Les bijoux toujours introuvables
Malgré ces avancées, les bijoux volés lors de l’effraction n’ont pas encore été retrouvés. La police continue ses recherches pour retrouver ces objets précieux.
Grâce aux progrès en matière de génétique, l’analyse ADN est devenue un outil clé dans la résolution des affaires criminelles. Même avec peu de traces, il est désormais possible d’identifier rapidement un suspect.














