Le ministre de l’Intérieur a publiquement reconnu qu’il y avait eu des ratés dans le suivi de Mickaël Harpon, l’auteur la tuerie de la préfecture de police de Paris. Le point sur ce qui aurait dû alerter les autorités.
Oui, il y a eu des failles dans le suivi de Mickaël Harpon. Oui, le gouvernement en a conscience. Voici en substance ce que Christophe Castaner a admis dimanche soir sur plateau de TF1. Quatre jours après la tuerie de la préfecture de police de Paris, le ministre de l’Intérieur a admis qu’il y avait eu des ratés dans le suivi de l’auteur de l’attaque.
Ses collègues n’ont pas voulu faire de signalement administratif
« Evidemment, il y a eu des failles. (…) Evidemment, il y a eu du dysfonctionnement », a-t-il déclaré. Le Premier flic de France a ensuite déploré qu’aucun « signalement » n’ait été remonté jusqu’aux autorités compétentes pendant l’été 2015. Cette année-là, quelques mois après l’attentat mené contre Charlie Hebdo en janvier, le fonctionnaire avait pris le parti des terroristes devant ses collègues. Ces derniers auraient alors alerté leur hiérarchie, sans pour autant aller au bout de la démarche. Toujours d’après Christophe Castaner, un policier en charge de la…