Il s’était engagé à jeter l’éponge et à préférer aller de l’avant. Un journaliste de Valeurs Actuelles, qui a longuement côtoyé l’ancien Premier ministre explique pourquoi.
« Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable », lançait un François Fillon à son rival Nicolas Sarkozy, lors d’un discours organisé à Sablé-sur-Sarthe. A l’époque, rappelle https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/28/97001-20160828FILWWW00076-fillon-qui-imagine-le-general-de-gaulle-mis-en-examen.php, la primaire de la droite et du centre battait son plein et l’ancien Premier ministre s’est accordé bien des piques. « Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être digne. Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs », a-t-il encore asséné, faisant évidemment référence aux casseroles de l’ancien président. Avant de lâcher son désormais célèbre : « Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ? ».
Ironie du sort, François Fillon fera lui-même l’objet d’une procédure judiciaire…