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En menant à bien sa stratégie de dédiabolisation, Marine Le Pen a laissé un espace sur sa droite dont des groupes radicaux d’extrême droite se sont emparés. Planet fait le point avec Anaïs Voy-Gillis, membre de l’Observatoire européen des extrêmes.

« Les actions violentes menées par de militants liés à l’extrême droite radicale ne cessent d’augmenter depuis 2010 », constate Stéphane François, oolitiste, historien des idées et chercheur associé, École pratique des hautes études (EPHE), dans un article pour https://theconversation.com/fr. Peut-on parler d’une recrudescence des mouvements d’extrême droite radicaux en France ? « Oui et non, temporise  Anaïs Voy-Gillis, membre de l’Observatoire Européen des Extrêmes. On peut plutôt parler d’une émergence dans l’espace médiatique en hausse, liée en partie à une action et une occupation du terrain violente. Cela fait d’ailleurs partie de leur stratégie. Vous avez par exemple le groupe Bastion sociale qui a multiplié les ouvertures de bar et de locaux et qui est implanté dans 4 ou 5 villes ». 

Ces groupes, parmi lesquels on peut citer aussi le GUD ou le Bloc identitaire, explique-t-elle, arrivent désormais à occuper l’…

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