PARTAGER

Une émission en préparation suscite déjà des polémiques

Avant même sa diffusion, une émission de France 2 fait déjà beaucoup de bruit dans les médias. Ce jeudi 27 novembre 2025, la chaîne dévoilera un reportage intitulé “Des infos ou désinfo ? La méthode CNews”. Ce document, consacré au fonctionnement interne de CNews, attire l’attention et alimente les tensions au sein de la chaîne d’information en continu.

Une pression croissante sur certains visages de la chaîne

Dans les coulisses, plusieurs figures emblématiques vivent une période difficile. Parmi elles, Élisabeth Lévy, une chroniqueuse reconnue. Derrière la séquence très attendue, où des invités doivent répondre aux accusations du magazine d’investigation, se cache une histoire méconnue. La principale intéressée raconte aujourd’hui cette scène sans détour.

Élisabeth Lévy, priée de rester en retrait

Lors de la préparation du reportage, Pascal Praud, qui a déjà recadré Élisabeth Lévy par le passé, avait clairement indiqué qu’il refusait de participer à une interview. Il estimait connaître à l’avance la teneur du sujet. Il avait même évoqué ses échanges avec une enquêtrice de France 2 en direct, accusant la rédaction de “méthodes trompeuses”.

Mais l’affaire a pris une tournure différente. C’est finalement Élisabeth Lévy qui, initialement, s’était portée volontaire pour répondre aux questions de Tristan Waleckx. Elle confie avoir été enthousiaste à l’idée de défendre la chaîne. “Je me réjouissais de répondre aux attaques”, a-t-elle expliqué au Parisien.

Cependant, au dernier moment, la direction de CNews lui a demandé de se retirer. Une consigne stricte, motivée par une procédure engagée quelques jours plus tôt par France Télévisions contre CNews, une assignation pour dénigrement qui a provoqué un choc.

Une décision qui déçoit la journaliste

Plus aucune équipe de CNews n’a été autorisée à participer à l’émission de France 2. “La direction m’a indiqué préférer que personne ne participe”, explique Élisabeth Lévy. Elle comprend cette décision, mais ne peut s’empêcher d’être déçue.

Très franche, elle affirme avoir été la seule à s’opposer à la stratégie du “fauteuil vide”. Elle aurait souhaité prendre la parole pour défendre la chaîne et ses collaborateurs. “J’aime la bataille des idées”, insiste-t-elle. Mais une fois la décision prise en interne, elle n’a pas pu agir en indépendante. “Je n’aurais pas pu parler au nom de CNews alors que la chaîne avait décidé de rester silencieuse”, conclut-elle.

LAISSER UN COMMENTAIRE