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Un homme de 68 ans, cadre au centre hospitalier de Bar-le-Duc, a vécu une expérience bouleversante en découvrant qu’il n’était plus salarié depuis septembre 2024, alors qu’il se rendait à un rendez-vous pour préparer sa retraite. La révélation l’a profondément choqué, au point qu’il a tenté de se défenestrer.

Une découverte choquante lors d’un rendez-vous administratif

Le 23 octobre 2025, cet agent expérimenté s’est présenté à la direction des ressources humaines du GHT Cœur Grand Est pour finaliser son départ à la retraite prévu le 1er avril 2026. Lors de cette démarche, il a appris qu’il n’était plus employé par l’établissement depuis le 7 septembre 2024. Une information qu’il n’avait jamais reçue auparavant et qui contredisait une discussion orale qu’il avait eue l’année précédente avec le directeur du groupement hospitalier, au sujet d’une possible prolongation de ses fonctions.

Selon ses dires, la DRH lui aurait indiqué qu’aucune demande de prolongation n’avait été formulée et qu’aucun document officiel ne figurait dans son dossier. Pourtant, le cadre affirme avoir effectué ses missions normalement, participé aux évaluations et travaillé avec ses collègues durant toute cette période. La nouvelle le laisse sans voix. Profondément bouleversé, il a ouvert une fenêtre dans son bureau situé à l’étage et a tenté de se jeter dans le vide. Heureusement, des collègues ont réussi à le retenir, et il a été pris en charge par les secours, placé en arrêt pour choc émotionnel.

Une situation administrative confuse et inquiétante

Le cadre explique qu’il a travaillé près de quatorze mois en étant en situation irrégulière, sans être officiellement comptabilisé parmi les effectifs. Il affirme ne plus percevoir de salaire depuis l’incident et ne bénéficie d’aucune reconnaissance d’accident du travail, ce qui l’empêche d’obtenir une indemnisation ou des droits au chômage. Il ne pourra pas non plus prétendre à une pension avant avril 2026.

Il souligne également avoir reçu ses rémunérations jusqu’à l’événement, ce qui accentue le décalage entre sa réalité professionnelle et son statut administratif. Déterminé, il souhaite faire valoir ses droits et comprendre comment une telle erreur administrative a pu se produire.

Enquête en cours et réactions

La direction du GHT Cœur Grand Est n’a pas souhaité commenter ce cas précis, mais a indiqué qu’une enquête interne était en cours, selon les informations de Puissance Télévision. Plusieurs représentants du personnel, cités par L’Est Républicain, dénoncent un manquement dans le suivi administratif, des procédures incomplètes, ainsi qu’un climat de travail difficile. Ils estiment que les règles de déclaration n’ont pas été respectées dans cette affaire.

Face à cette situation, le cadre a saisi le tribunal administratif et a envoyé des dossiers à l’ARS, au procureur de la République, ainsi qu’à des parlementaires. Il souhaite obtenir la reconnaissance de ses droits et faire la lumière sur une année d’activité non comptabilisée dans l’administration.

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