TRIBUNE. La France, depuis de longues semaines déjà, fait face au confinement décidé par Emmanuel Macron. Une situation que tout un chacun ne vit pas de la même façon. Certains profitent par exemple d’un jardin, quand d’autres doivent survivre à 5 dans tout juste 10 m². Pour autant, explique Philippe Crevel, il ne faut pas céder au chant des sirènes qui œuvrent à la désunion de la nation.
Le confinement marque-t-il la nouvelle lutte des classes ?
Le président de la République, Emmanuel Macron, a répété, à six reprises, le 16 mars dernier que nous étions en guerre contre le coronavirus. Comme dans toutes guerre, nous ne sommes pas tous égaux face à la menace. Les soldats, cette fois ci, ne sont pas en treillis mais en blouse blanche ou en combinaison. En décidant un confinement, le président a créé deux catégories de Français, d’un côté ceux qui doivent poursuivre leurs activités pour assurer le fonctionnement aussi normal que possible du pays et de l’autre ceux qui sont invités à rester à domicile.
Face à la crainte qu’inspire l’épidémie, une part importante de Français a souhaité se ranger dans la deuxième catégorie. Cette situation pouvant remettre en cause les fonctions vitales du pays, l’exécutif a enjoint les Français à ne pas abandonner leur poste de travail.
« Le chaos guette »
Au fil des jours, le monde du travail s’est…