Un futur porte-avions français de grande envergure
Le futur porte-avions français à propulsion nucléaire, nommé PA-NG, remplacera le Charles de Gaulle d’ici 2038. Avec ses dimensions impressionnantes, il mesurera 310 mètres de long et 85 mètres de large. Il deviendra ainsi le plus grand navire militaire d’Europe.
Un projet confirmé par le président
Ce projet a été officialisé par le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement aux Émirats arabes unis. La construction a débuté en septembre dernier à Cherbourg, sur le chantier Naval Group. Le coût total de l’opération est estimé entre 5 et 10 milliards d’euros, selon les sources.
Les détails du financement
En avril 2024, une commande a été passée pour les chaufferies du navire, attribuée à Technic Atome et Naval Group, pour un montant de 600 millions d’euros. Cependant, le coût global du programme reste bien plus élevé. La loi de programmation militaire prévoit un budget de 413 milliards d’euros pour la période 2024-2030, comprenant ce projet. Le montant exact sera précisé lors des discussions budgétaires futures.
Un projet stratégique pour la nation
Selon le chef de l’État, ce porte-avions symbolisera la puissance de la France. Il contribuera également à l’économie, en créant environ 800 emplois chez des fournisseurs, dont 80 % sont des PME impliquées dans la construction. Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait sur le chantier en février pour soutenir ces entreprises.
Un navire de haute technologie
Le PA-NG sera doté de nombreuses innovations technologiques. Sa longueur de 310 mètres et sa largeur de 85 mètres le compareront aux porte-avions américains, et il surpassera le Charles de Gaulle, qui mesure 262 mètres de long et 65 mètres de large. Il pourra accueillir jusqu’à 2 000 personnes à bord, et emporter une quarantaine d’appareils, dont une trentaine de Rafale M, des drones, des hélicoptères, et deux avions de surveillance E-2D Hawkeye.
Le coût du PA-NG s’explique aussi par ses équipements de pointe. Il sera équipé d’un système de catapultage électromagnétique EMALS, permettant de multiplier les sorties aériennes. Il disposera également de missiles Aster à lancement vertical, de systèmes d’autodéfense, comme de l’artillerie télé-opérée, et d’un radar Sea Fire de Thales capable de suivre jusqu’à 1 000 cibles en simultané.
Une capacité plus grande et une propulsion puissante
Le pont d’envol couvrira 17 200 m², contre 12 000 m² pour le Charles de Gaulle. Le hangar sera également plus spacieux, avec 4 500 m². La propulsion sera assurée par deux chaufferies nucléaires K22, permettant au navire d’atteindre une vitesse d’environ 50 km/h.
Le calendrier de construction
Les premières découpes de tôles sont prévues vers 2031 à Saint-Nazaire. La construction s’étalera sur quatre à cinq ans, suivie d’essais en mer. La mise en service opérationnelle est attendue pour 2038.














