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Le témoignage de Thomas Legrand sur un montage destiné à nuire

Le journaliste Thomas Legrand a pris la parole ce jeudi 18 décembre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Il a dénoncé un montage vidéo qu’il considère comme une tentative de déstabilisation. Selon lui, cette vidéo a été manipulée avec l’intention de lui nuire.

Il explique que des extraits ont été volés, montés illégalement et diffusés en dehors de toute éthique journalistique. Il dénonce notamment le fait que seulement trois minutes de cette vidéo ont été rendues publiques, mais dans des conditions douteuses.

Thomas Legrand a également évoqué l’impact potentiel d’un tel montage. Il a invité les députés à réfléchir à ce que pourrait donner une vidéo tournée à leur insu, puis montée pour nuire, avant d’être diffusée sur une chaîne de télévision. Selon lui, cela pourrait avoir des conséquences importantes.

Un épisode polémique autour de la vidéo diffusée par L’Incorrect

La vidéo en question a été diffusée début septembre par le magazine de droite conservatrice L’Incorrect. Elle a suscité des accusations de partialité envers Thomas Legrand et Patrick Cohen, tous deux journalistes sur le service public.

Dans cette vidéo, Thomas Legrand évoquait la stratégie de la gauche lors des prochaines élections, notamment en commentant la campagne de la candidate de la droite parisienne, Rachida Dati. Il déclarait : « nous, on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi ».

Les deux journalistes ont contesté le montage et ont porté plainte. La polémique a aussi conduit l’Union démocratique républicaine (UDR), alliée du Rassemblement national (RN), à demander la création de cette commission d’enquête. L’objectif est d’éclaircir les pratiques dans l’audiovisuel public.

Les propos de Thomas Legrand sur ses déclarations

Interrogé sur ses propos concernant Rachida Dati, Thomas Legrand a affirmé qu’ils avaient été montés et sortis de leur contexte. Il précise qu’il s’agit simplement d’un traitement journalistique de la situation.

Devant la commission, le journaliste a été questionné sur ses déclarations. En réponse à un membre, Charles Alloncle, il a lancé : « vous voulez que je fasse une autocritique à la soviétique ? ».

Il a finalement déclaré : « Non, je ne regrette pas d’avoir prononcé ces propos. La seule chose que je regrette, c’est qu’ils aient été filmés et montés. »

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