PARTAGER

Le ministre de la Justice souhaite réviser la législation face à la criminalité organisée

Ce dimanche 23 novembre, Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, a réagi à la polémique concernant la permission de sortie accordée à un détenu considéré comme un narcotrafiquant. Ce détenu, surveillé de près, a obtenu une autorisation de quitter la prison de haute sécurité de Vendin-le-Veil, dans le Pas-de-Calais.

Gérald Darmanin a souligné que la décision de donner cette permission relevait de l’autorité judiciaire, qui agit de façon indépendante. Il a précisé qu’il ne commentait pas les décisions individuelles des juges, respectant ainsi la séparation des pouvoirs.

Malgré cette réserve, le ministre a indiqué que cette affaire mettait en évidence un problème plus large. Selon lui, le cadre législatif actuel concernant l’application des peines doit être revu pour mieux faire face à la criminalité organisée, qui ne cesse de se développer.

Gérald Darmanin a évoqué la nécessité de renforcer la législation en s’appuyant sur des lois déjà existantes, telles que celles sur le narcotrafic, la création de prisons de haute sécurité et la mise en place du Parquet national anti-criminalité organisée (PNACO). Il souhaite ainsi moderniser et renforcer les règles encadrant l’exécution des peines pour les criminels les plus dangereux.

Le ministre a annoncé qu’il déposerait un projet de loi à ce sujet au début de l’année 2026.

Un cas récent qui fait polémique

Pour illustrer ses propos, Gérald Darmanin a rappelé le cas d’Ouaihid Ben Faïza, une figure du narcotrafic en Seine-Saint-Denis. Emprisonné jusqu’en 2029, il a obtenu une permission de sortie le 21 novembre dernier pour rencontrer un potentiel recruteur. Ce même individu avait réussi à s’évader en 2014.

LAISSER UN COMMENTAIRE