Un petit garçon de 7 ans, Nathaniel Burton, a été victime d’un drame tragique dans l’Illinois, aux États-Unis. Sa mère, Sarah Safranek, l’a étouffé à son domicile familial. Dans les mois qui ont précédé le drame, le garçon avait plusieurs fois tenté d’alerter ses proches.
Les faits se sont déroulés en hiver 2021. Le 18 février, Nathaniel a été hospitalisé dans un état d’arrêt cardiorespiratoire. Il est décédé le lendemain. L’enquête a révélé que sa mère l’avait étouffé la veille, le 17 février. Sarah Safranek a été jugée pour meurtre en novembre 2025.
Les alertes du garçon
Lors de l’audience, la grand-mère paternelle de Nathaniel a raconté avoir été alertée à plusieurs reprises par l’enfant. Le petit garçon aurait même prédit sa propre mort. Il aurait dit à sa grand-mère qu’il ne pouvait plus respirer et que sa mère ne voulait pas le laisser respirer, après qu’elle ait essayé de l’étouffer avec un oreiller dans son sommeil.
Elle a aussi expliqué avoir contacté à plusieurs reprises les services de protection de l’enfance. Selon le média The Shaw Local News Network, la famille de Nathaniel aurait reçu douze visites du Département de la protection de l’enfance et des familles de l’Illinois (DCFS), sans qu’aucune mesure ne soit prise pour le protéger.
Les investigations ont montré que Nathaniel avait commencé à donner des alertes dès l’âge de 5 ans. À cette époque, il était placé dans une famille d’accueil. Il aurait raconté un incident où Safranek aurait jeté un coussin sur lui alors qu’il jouait sur le canapé, s’assoyant dessus pour l’empêcher de se relever.
Condamnation et peine
Le tribunal a conclu que la mère était « obsédée par l’idée de tuer son fils ». Son historique en ligne est particulièrement troublant. Le jour du meurtre, Safranek avait recherché des informations sur la crémation d’un enfant, la durée d’une enquête après la décès d’un enfant, et comment tuer avec une poupée vaudou. Des recherches sur le poison ont aussi été retrouvées.
Sarah Safranek a été reconnue coupable d’homicide volontaire. Elle a été condamnée à 35 ans de prison. Le juge Anthony Peska a ordonné que la peine soit intégralement purgée. À sa sortie, elle pourra bénéficier d’une liberté conditionnelle après trois ans.














