Brigitte Macron parle du harcèlement avec ses petits-enfants
À la veille de la journée nationale contre le harcèlement scolaire, Brigitte Macron a abordé un sujet qui lui tient à cœur. Le 5 novembre dernier, elle s’est rendue au centre d’appels du 3018, le numéro d’urgence contre le cyberharcèlement, où elle a échangé avec des jeunes victimes et les écoutants.
Dans un entretien avec Gala.fr, elle a évoqué ses petits-enfants. Elle confie souvent parler de ce sujet avec eux. « Je parle énormément de harcèlement avec mes petits-enfants qui me disent : ‘Mamie, on gère’ », a-t-elle dit. Elle ajoute qu’elle insiste sur l’importance de la parole et de la prévention dès le plus jeune âge.
Une mère et une grand-mère protectrice
Très engagée, Brigitte Macron sait que le cyberharcèlement peut avoir des conséquences graves. Elle a elle-même été victime à plusieurs reprises, ce qui renforce son engagement. « Moi, je suis une adulte. J’ai une structure solide autour de moi. Et j’ai la chance d’être aidée. Et malgré tout, c’est d’une violence inouïe. Donc imaginez la solitude des jeunes », a-t-elle confié avec émotion.
Elle insiste aussi sur l’importance de la discussion au sein de la famille. Face à un monde de plus en plus connecté, la Première dame veille à maintenir un dialogue constant avec ses petits-enfants. « Je me dois de rester auprès d’eux », a-t-elle affirmé. Pour elle, le harcèlement ne doit jamais devenir un sujet tabou, surtout avec la rapidité avec laquelle les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux.
Les rumeurs et leur impact sur la famille
Ces échanges ne sont pas anodins. Selon Ouest-France, ils reflètent aussi une angoisse liée aux rumeurs qui circulent depuis plusieurs années à propos de Brigitte Macron. Lors du procès de dix personnes accusées de cyberharcèlement à son encontre, sa fille cadette, Tiphaine Auzière, a évoqué les rumeurs transphobes. Elle a expliqué à quel point ces mensonges ont bouleversé leur vie de famille.
« Ils entendent les rumeurs. C’est quelque chose qui l’affecte énormément », a-t-elle déclaré à la barre. Sa fille a aussi parlé d’une vigilance constante et d’une « anxiété quotidienne » chez sa mère. Malgré la peur d’exposer ses proches, notamment ses petits-enfants, elle reste déterminée à les protéger.














