Le dépôt de chèques par certains clients peut coûter cher aux banques. Mécaniquement, certaines ont donc gonflé leur tarif… Et ont finalement été condamnées pour cela. Avant un nouveau renversement de situation. Explications.
Pour lutter contre les taux de débits rapides, elles avaient trouvé une combine. Face aux clients qui émettaient beaucoup de chèques, plusieurs établissements bancaires ont décidé de gonfler leurs coûts pour s’éviter un manque à gagner considérable, rapporte https://www.capital.fr/entreprises-marches/ces-millions-que-pourraient-recuperer-les-banques-grace-aux-cheques-1362914. Cette hausse a pris la forme d’une commission de 4,3 centimes d’euros, à charge de la banque qui encaissait la somme. Parmi les différents organismes à mettre en place ce genre de dispositifs, on retrouve notamment la BPCE, le Crédit Agricole et la BNP Paribas. Huit autres sont également concernées.
En pratique, cette commission n’a de sens que depuis la dématérialisation du traitement des chèques : auparavant, il fallait porter le document jusqu’à la chambre de compensation où ils étaient ensuite échangés. Ce n’est qu’après le passage au numérique, quand certaines…