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Cela fait deux semaines que les enquêteurs recherchent Maëlys, 9 ans, disparue à un mariage en Isère. Dans cette affaire, comme dans celles d’autres disparitions, le temps est un élément clef.

‘’Tempus fugit’’, et encore plus quand il s’agit d’une disparition suspecte d’enfant. Qu’il s’agisse de Maëlys, 9 ans, disparue il y a deux semaines, d’Estelle Mouzin ou de Marion Wagon, les enquêteurs doivent avant tout composer avec les minutes et les heures qui s’échappent.

Les spécialistes de la question sont formels, les premières heures sont les plus importantes dans le cas d’une disparition. Et pour cause. Jean-Marc Bloch, ancien directeur de la SRPJ qui a notamment travaillé sur la disparition d’Estelle Mouzin, explique qu’à court terme, il faut aller très vite : « Là le temps c’est plutôt un handicap, un ennemi. Plus on s’éloigne de la date des faits plus les témoignages sont flous et difficiles à recueillir et puis il y a un certain nombre d’élément matériel que le temps effacent et que le temps fait disparaître ». Anne Larcher, directrice du centre français de protection de l’enfance – enfants disparus, à la même analyse : « Malheureusement, on sait que le…

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