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« Il l’assume, c’est le traître heureux », c’est avec ces mots que François Hollande qualifiait Eric Besson en 2009, ancien soutien de Ségolène Royal qui venait de rejoindre Nicolas Sarkozy. L’histoire politique française est remplie d’histoire de trahison, tour d’horizon des plus importantes.

Nicolas Sarkozy tourne le dos à son mentor

Un an après avoir intégré l’UDR en 1974, Nicolas Sarkozy qui a alors un peu plus d’une vingtaine d’années est repéré par Charles Pasqua et Jacques Chirac. Ce dernier n’hésite pas à prendre sous son aile celui qui en échange s’engage derrière lui à chacune de ses campagnes : 1981, 1988… Mais pas 1995.

Cette année-là, alors que Jacques Chirac entend bien rafler la candidature à la présidentielle, il pense pouvoir compter sur Nicolas Sarkozy. Sauf que ce dernier, pourtant intime de la famille Chirac, décide de se rallier à Edouard Balladur, favori dans les sondages.

Pendant sept ans, le mari de Carla Bruni-Sarkozy paiera cher cette trahison. Ce n’est qu’en 2002 que Jacques Chirac s’adoucit à son égard, et qu’il le laisse alors au poste de ministre de l’Intérieur. Le président de la République n’est cependant pas dupe des ambitions de l’ancien maire de Neuilly. Des vélléités qu’il lui sera cependant difficiles de…

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